- CONCLUSION -

Publié le par soutien-emancipation

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      Au XXe siècle, le soutien-gorge à donc connu plusieurs connotations. Il a pu être perçu comme objet d'antiféminisme. En effet, dans les années 30, ce n’est pas la femme en tant que telle qui est importante, mais la mère et l’épouse ; le soutien-gorge se fait discret. Dans les années 70, le combat féministe voit dans ce sous vêtement un symbole d’oppression et choisira de se battre contre celui-ci. Fin XXe, le soutien-gorge peut également être vu comme objet d'instrumentalisation qui crée des femmes objet. Mais il est important de souligner l’aspect libérateur que celui-ci a pu avoir. Début XXe, les femmes utilisent des soutien-gorge aplatisseur pour effacer les différences homme/femme. Dans les années 40 et 50, les femmes, désormais assumées, se servent du soutien-gorge pour sublimer leur envie de glamour et de féminité. Au cours de la décennie suivante, la femme active affiche sa modernité à l’aide d’un soutien-gorge fonctionnel qui facilite le mouvement. Enfin, 20 ans plus tard, la femme urbaine profite des droits acquis tout au long du siècle en mettant en avant une poitrine proéminente.
De nos jours, la question ne se pose plus. Avec des marques comme Undiz ou H&M, le soutien gorge, au même rang que le jean ou la robe, n’est autre qu'un accessoire de mode. Il se démocratise, se banalise et se consomme en masse. Mais dans d’autres pays, le soutien-gorge suscite encore de vives réactions de la part de certains groupes religieux qui interdisent son port. En 2009, en Somalie, les Shebab ont fouetté en public plusieurs femmes qui portaient ce sous-vêtement.
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A
moi je fais du 90 E et je veux que ma poitrine soit bien maintenue donc je porte un soutien gorge
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